Le complément alimentaire Ergy D de Nutergia apporte du cholécalciférol ou vitamine D3 d’origine naturelle. La protéine de transport de la vitamine D ou DBP a plus d’affinité pour cette forme d’origine animale, issue de la lanoline ou cire de la laine, que pour l’ergocalciférol, forme végétale ou vitamine D2. Ainsi la vitamine D3 permet de maintenir plus longtemps la concentration circulante en cette vitamine(1). Liposoluble, son support est de l’huile vierge de colza enrichie en vitamine E d’origine naturelle pour sa préservation.
Indications
Dans quels cas l’utiliser ?De façon saisonnière (octobre à mars) :
- Pour renforcer le système immunitaire (grippe, infections respiratoires, asthme…),
- Pour la santé musculo-squelettique (enfants, adultes, sportifs).
Pendant des périodes plus longues :
- Chez les personnes s’exposant peu ou pas au soleil, à pigmentation cutanée foncée, les femmes enceintes,
- Chez les seniors (prévention des chutes, fractures, ostéoporose), convalescents.
Conseils d'utilisation
Prendre 1 goutte par jour d'Ergy D de Nutergia ce qui apporte 5 µg* (200 UI) de vitamine D3, 10 gouttes (2000 UI) peuvent être nécessaires pour rééquilibrer le terrain selon l’avis du thérapeute.
Ingrédients
Huile de colza vierge, vitamine D3 d’origine naturelle (cholécalciférol), antioxydant : vitamine E d’origine naturelle.
La vitamine du soleil aux multiples fonctions
La déficience en vitamine D est aujourd’hui reconnue comme une pandémie(2). En France, 80 % de la population est concernée par ce déficit. L’évolution de notre mode de vie vers plus de sédentarité, plus de protection notamment solaire, en est la cause majeure. Peu d’aliments en contiennent et ils ne suffisent pas à couvrir les besoins surtout en période hivernale. Or outre son rôle historique connu sur le métabolisme phosphocalcique et osseux, des études, de plus en plus nombreuses sur cette vitamine, mettent en évidence de "nouveaux" rôles physiologiques majeurs pour notre santé(1).
Métabolisme de la vitamine D : de la vitamine à l’hormone stéroïde active
Sous l’action des rayons UVB, présents sous nos latitudes
d’avril à octobre, la peau, à partir du 7-déhydrocholestérol
produit de la vitamine D3. Avec l’âge (> 65 ans)… cette
synthèse est diminuée. Transportée dans le sang via la DBP
(vitamin D Binding Protein), la vitamine D est transformée
sous l’action d’hydroxylases au niveau hépatique en
25OHD, puis au niveau rénal en 1,25OH2D ou calcitriol
(forme active de la vitamine D), véritable hormone sté-
roïde. Celle-ci va agir sur les cellules cibles, en se liant à
son récepteur VDR dans le cytosol : cellule intestinale,
ostéoblaste, tubule rénal, parathyroïdes, à l’origine de ses
effets osseux historiques. Cependant de très nombreuses
études ces 10 dernières années, ont mis en évidence :
- La présence des récepteurs spécifiques VDR dans
plus de 36 types cellulaires (épiderme, pancréas,
myocarde, cerveau(3)...).
- La présence de l’enzyme hydroxylase dans plus de
10 sites extra-rénaux (côlon, sein...) : la synthèse de
vitamine D peut donc aussi y être effective engendrant
alors des effets locaux(3).
Effets musculo-squelettiques de la vitamine D
La vitamine D est essentielle pour le développement normal du squelette, à la fois in utero et chez l’enfant, et pour le maintien de la santé osseuse de l’adulte. Chez l’enfant, son déficit cause retard de croissance et symptômes de rachitisme tandis que chez l’adulte il favorise ostéopénie et ostéoporose(4) et accroît le risque de fracture. Son déficit est aussi associé avec la faiblesse musculaire et augmente le risque de chute par atrophie des fibres musculaires de type II. La supplémentation en vitamine D réduit le risque de fracture(5) et de chute(6) chez les plus de 65 ans, à condition que les doses soient d’au moins 800 UI / j.
Effets "nouveaux" de la vitamine D
Effets sur l’immunité
La vitamine D est un immunorégulateur. Elle module l’immunité exacerbée dans de nombreuses maladies autoimmunes (sclérose en plaque, diabète de type 1… (7). Elle stimule les défenses immunitaires face à plusieurs infections (tuberculose, grippe…)(8, 9). En présence d’un agent infectieux, elle induit la "production" d’un peptide antimicrobien, la cathélicidine, qui contribue à le détruire. Quelques études montrent son effet positif sur l’asthme.
Vitamine D et risque cardiovasculaire
Une étude prospective révèle qu’un statut en calcitriol infé- rieur à 15 ng / ml est associé à un accroissement significatif de prévalence de diabète de type 2, d’hypertension, hyperlipidémie, crise cardiaque, AVC(10). La vitamine D a en effet une action directe sur les cellules endothéliales vasculaires et les cardiomyocytes ; elle contrôle la sécrétion et la sensibilité à l’insuline, diminue l’inflammation, réduit l’hormone parathyroïdienne PTH, contrôle le gène de la rénine.
Vitamine D et cancer
De nombreuses études font la corrélation entre une déficience en vitamine D et le risque de cancer notamment colorectal, du sein et de la prostate. La vitamine D3 active "produite" localement dans ces tissus régulerait une grande variété de gènes impliqués dans la prolifération et la différenciation cellulaires. Elle favorise aussi l’apoptose, supprime l’angiogenèse… régule les signaux pour les récepteurs à œstrogènes et androgènes, réduit l’expression de l’aromatase(11).
Un lien a aussi été établi entre faible taux sanguin de vitamine D et déclin cognitif, dépression. Elle a un rôle crucial dans la prolifération et la transmission neuronales, dans la neuroprotection. Chez le sportif son statut a une influence sur les performances physiques, la prédisposition aux fractures, l’immunité, la santé osseuse. En début de grossesse son déficit a été associé à un risque accru de prééclampsie et de diabète gestationnel.
Bibliographie
1. Soubervielle JC - Actualités sur
la vitamine D. Cahiers de nutrition
et de diététique (2013) 48, 63-74.
2. Holick and Chen - Vitamin D
deficiency : a worldwide problem
with heath consequences. Am J Clin
Nutr. 2008; 87(suppl).
3. Norman A - From vitamin D to
hormone D : fundamentals of the
vitamin D endocrine system essential
for good health. Am J Clin Nutr.
2008;88(suppl).
4. Cooper C et al. - Developmental
origins of osteoporotic fracture: The
role of maternal vitamin D insufficiency.
J. Nutr. 2005, 135, 2728S-
2734S.
5. Bischoff-Ferrari et al. - A
pooled analysis of vitamin D dose
requirements for fracture prevention.
N. Engl. J. Med. 2012, 367, 40-49.
6. Bischoff-Ferrari et al. - Dietary
calcium and serum 25-hydroxyvitamin
D status in relation to BMD
among U.S. adults. J. Bone Miner.
Res. 2009, 24, 935-942.
7. Arnso et al. - Vitamin D and
autoimmunity : new aetiological
and therapeutic considerations.
Ann rheum Dis 2007 ;66 :1137-42.
8. Yamshchikov et al. - Vitamin
D for treatment and prevention of
infectious diseases: A systematic review
of randomized controlled trials.
Endocr. Pract. 2009, 15, 438-449.
9. Waleed et al. - Vitamin D and
chronic rhinitis. Curr opin Allergy Clin
Immunol. 2012;12(1):13-17.
10. Anderson et al. - Relation of
vitamin D deficiency to cardiovascular
risk factors, disease status,
and incident events in a general
healthcare population. Am. J. Cardiol.
2010, 106, 963-968.
11. Krishnan et al. - Mechanisms
of the anti-cancer and anti-inflammatory
actions of vitamin D. Annu.
Rev. Pharmacol. Toxicol. 2011, 51,
311-336.
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